SARAH McCOY

Il y a du Bessie Smith en elle, et une pincée d’Amy Winehouse. Un soupçon de Janis Joplin et un

zest de Tom Waits. Quelque chose de Fiona Apple, aussi. Et son univers n’aurait pas déplu à

Kurt Weill. Voilà pour ceux qui ne la connaissent pas. Les autres savent qu’elle ne ressemble à

personne, que sa voix et son charisme s’imposent dès les premières mesures.

 

« La chose qui compte, quand tu écris et que tu chantes, c’est de croire en ce que tu dis. Si je me

sens mal, je ne m’en cache pas, et la chanson, ce jour-là, n’en est que meilleure. Tu n’es pas

seule quand tu joues, tu t’adresses au public. Tu ne peux ni te mentir, ni lui mentir. Mes

chansons sont comme des nouvelles pleines de désirs, d’élans et de peines de coeur. Voilà ce

qui m’inspire. J’écris sur ce qui me touche : la nostalgie, mes souvenirs, la ville. Je partage mes

émotions comme on partage un verre ! »

 

 

SLIM PAUL

Slim Paul aurait pu être basketteur. Dans son adolescence, le ballon prend le dessus sur

l’instrument auquel l’initient ses cousins. Mais la redécouverte du virtuose américain Jimi Hendrix

le fera déserter les « playground » pour le jeter sur une route qu’il arpente toujours, vingt ans plus

tard. Il reprend la guitare, découvre le Blues et commence à écrire en anglais, se rapprochant de la

culture musicale et politique afro-américaine.

Fin 2016, il part seul à New-York pour se perdre et revenir aux sources de sa musique et de son

écriture. Dès son retour, il enregistre « No Yet Man », son premier EP purement Blues, qui achève

le cycle de ces formats courts. Pour bientôt laisser place à son premier album…

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