Ancien étudiant des Beaux-Arts né en 1980, le réalisateur syrien Hazem Alhamwi se souvient de sa vie en Syrie, depuis son enfance jusqu’à la révolution du printemps arabe, en 2011. 

Dans un pays paralysé par l’oppression et le culte du chef, il a trouvé sa voie entre les quatre murs de sa chambre, dessinant comme un forcené pour traduire la peur et la douleur qui oppressaient voisins, amis, artistes et créateurs. 
Des dessins qu’en 2011, il commence à filmer pour les croiser avec les témoignages, parfois anonymes, de son

entourage. Plusieurs de ses interlocuteurs, ayant déjà connu de longues années de prison, redoutent de nouvelles répressions. D’autant qu’entre le début du tournage et sa fin, il y a quelques mois, la situation n’a cessé d’empirer. Plus ou moins libre au début de la révolution, la parole est devenue dangereuse. Filmer, malgré le danger qui guette…

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