Elle mettait sa propre vie en scène à chaque fois que le rideau se levait. Elle se défendait d’être poète, elle était une « femme qui chante ». Une plume à la fois énigmatique et limpide… Au charme sans pareil.

Au début de l'année 1997, la longue dame brune, se décide à entreprendre le récit de sa vie. Elle raconte son enfance, la guerre, son père. Elle revit ses errances, ses débuts sur scène, les cabarets, les gens formidables, les moments douloureux… Des images lui reviennent… La chenille devient un magnifique papillon de nuit… Après avoir lu : « Il était un Piano noir » le livre des fragments de mémoires interrompus de Barbara, Pascale Barandon a eu envie de mettre ce récit en jeu : « Le récit d’une femme qui se raconte en toute simplicité, qui dit sa passion et son cheminement vers cette passion. L’idée de la confidence, la puissance des mots et la force de Barbara m’ont conduite à préférer la lecture au pupitre… Ne pas se prendre pour… Rester à bonne distance de l’auteur. Et puis, l’idée de deux voix qui se répondent, une femme qui chante, une femme qui se raconte… Enfin, la compagnie de Marie-Hélène Courtin me semblait une évidence… » 

Lecture musicale à l’Eglise de Puilacher – verre offert à la bibliothèque à l’issue du spectacle.